Cette classe d’actifs fait rêver les investisseurs et est réputée peu accessible. Il existe pourtant de nombreuses méthodes pour investir, certaines étant plus accessibles pour les investisseurs particuliers.
Méthode 1 « En direct » : investir en direct dans le Private Equity (peu accessible et hasardeux)
L’investissement en direct s’apparente à la solution la moins courante pour les particuliers qui allouent une partie de leur patrimoine aux sociétés non cotées.
Méthode 2 : Les fonds labellisés : FCPR, FCPI et FIP (fausse bonne idée)
Les FCPR (Fonds Commun de Placement à Risques), FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation). Il s’agit de fonds ayant obtenu un label permettant de défiscaliser, car ils répondent à certains critères.
- Les Fonds communs de placement à risque (FCPR)
Le portefeuille de participations d’un FCPR se compose obligatoirement d’au moins 50 % de sociétés non cotées en Bourse.
En contrepartie du risque de cet investissement, on bénéficie d’un avantage fiscal non négligeable : une exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values réalisées. Néanmoins, on reste redevables des prélèvements sociaux de 17,2 % sur nos gains.
- Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI)
Les FCPI sont une sous-catégorie des FCPR. Critères des FCPI : fonds composés d’au moins 60 % de sociétés innovantes non cotées en Bourse. Et qui consacrent plus de 15 % de leurs dépenses au département Recherche & Développement, en employant moins de 2 000 salariés.
Fiscalement, en plus de profiter de l’exonération d’impôt sur les plus-values au-delà de 5 ans de détention, réaliser un investissement dans un FCPI nous donne droit à une réduction d’impôt équivalente à 18 % du montant de notre souscription.
Cependant, cet avantage fiscal est plafonné à :
- 3 000 euros par an pour une personne seule ;
- 6 000 euros par an pour un couple marié ou pacsé.
- Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP)
Les FIP sont une sous-catégorie des FCPR. Critères des FIP : fonds composés d’au moins 60 % de PME régionales non cotées en Bourse. Et ces fonds doivent apporter des capitaux seulement aux entreprises qui emploient moins de 250 salariés et réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros.
Méthode 3 : Les fonds de Private Equity en assurance vie (la qualité très accessible)
L’assurance vie est un produit d’épargne beaucoup plus flexible que beaucoup l’imaginent qui permet d’investir sur presque toutes les classes d’actifs dont le Private Equity via certaines UC.
Méthode 4 : Les actions des sociétés de gestion de Private Equity (pas assez « pur »)
En achetant tout simplement les actions des sociétés de gestion ? Un peu paradoxal d’acheter des actions cotées en Bourse, de sociétés de gestion de fonds d’entreprises non cotées… mais c’est une alternative. Ainsi, indirectement on investit en Private Equity.
Par exemple : en France, on peut citer Eurazeo, Tikehau Capital, Altamir, IDI, Ardian, Apax. Et aux USA notamment KKR et Blackstone.
Méthode 5 : Les trackers (ETF) Private Equity (pas assez « pur)
Si on souhaite acquérir des actions de sociétés de capital-investissement cotées en Bourse, sans choisir lesquelles, il existe une solution simple : les trackers. Pour rappel, les trackers (ETF) sont des fonds d’investissement passifs. Donc un ETF Private Equity regroupe des sociétés de gestion en Private Equity et réplique simplement leur performance.
Méthode 6 : Investir avec Colbr
En gestion de fortune type Edmond de Rothschild, on peut investir sur de bons fonds réputés de Private Equity. On ne parle pas des fonds labellisés vus plus haut, peu intéressants et accessibles en banque de réseau grand public.
Mais ces bons fonds réputés sont difficilement accessibles : à partir de 100 k€ de ticket d’entrée, voire plusieurs millions d’euros pour les meilleurs fonds !
La plateforme Colbr
Colbr est une FinTech (société financière technologique) fondée par d’anciens gestionnaires de fonds.
Cette plateforme en ligne « démocratise » (toute proportion gardée) l’accès aux meilleurs fonds de Private Equity. En effet, nous pouvons accéder aux plus grands fonds en capital-investissement à partir de 10 000 euros, plutôt que 1 million d’euros.
Même si cette somme reste conséquente pour la majorité des investisseurs particuliers, elle est bien plus accessible que le ticket d’entrée lors d’une souscription en direct dans ces fonds de renommée mondiale.
De plus, on ne verse pas l’intégralité de notre souscription au lancement du fonds. Car en pratique, les appels de fonds s’effectuent au fur et à mesure : la période d’investissement s’étale sur 4 à 5 ans. Par exemple, on va investir 100 000 € dans un fonds de Private Equity, en 5 tranches annuelles de 20 000 €. Et les gérants de fonds vont ainsi prendre le temps de bien choisir les sociétés porteuses sur lesquelles investir.
Sur Colbr, on trouve des fonds gérés par des sociétés de gestion de renom : Ardian, Apax Partners, Blackstone, EQT, etc.